samedi, décembre 19, 2009

dimanche, décembre 06, 2009

Encore une victoire normande !










Un Aminopien très branché me signale ce matin une grande victoire normande ...
Non pas au foot, ou nous sommes minables, mais pour mis France 2010 !



Et tenez vous bien, c'est mis Provence qui lui a posé sa couronne.







Miss Provence





Et l'Aminopien en question, c'est lui ...
Qui est ce ?



Signé: Oukala

dimanche, novembre 29, 2009

Bonbons, caramels, CHOCOLATS ...



Non, non ils ne sont pas gourmands ... les Aminopiens !


Puyricard
28-10-09
Par une belle journée d’automne ensoleillée,
nos Normands, gourmands, par l’odeur alléchés,
s’en vinrent allègrement à Puyricard, bien décidés
à se délecter de tous ces délices chocolatés,
même si, paraît-il, la gourmandise est un vilain péché.
Entre-nous, qui a bien pu proférer une telle absurdité !

Cette région, près de Aix en Provence, est fort belle, surtout dans les couleurs de l’été indien.
La chocolaterie, est en pleine nature, très moderne. Le bureau d’accueil est une grande maison rose à péristyle et colonnades, où l’hôtesse nous passera un documentaire sur le cacao, ses provenances, (essentiellement régions équatoriales, et surtout le Sénégal), sa transformation et toutes ses utilisations. Nous saurons tout sur l’histoire de la chocolaterie, ses boutiques, ses camions de livraison qui lui sont propres, la fabrication très artisanale de toutes les spécialités si réputées.

Comme bien sûr rien ne vaut la démonstration in situ, nous visiterons les ateliers de fabrication. Pour y entrer, il nous faudra d’abord nous essuyer soigneusement les pieds sur un paillasson spécial, nous laver les mains et ensuite revêtir une tenue de cosmonaute blouse blanche et charlotte. Evidemment notre côté gamin ne résiste pas à toutes sortes de plaisanteries.

Nous humons cette merveilleuse odeur de cacao et nous marchons sur des tapis de copeaux de chocolat (attention aux glissades !). Nos yeux brillent, nos papilles frémissent de plaisir !

Pour commencer, nous aurons droit à une leçon de calissons, autre spécialité de Puyricard : melon confit, amandes douces et amandes amères, oranges confites, puis glaçage de sucre. Non seulement nous verrons les moules qui servent à la fabrication, mais nous aurons le plaisir de la dégustation.

Des machines de toutes sortes pour les chocolats moulés qui seront garnis, les enrobés, le tout fabriqué par une armée, calme et souriante, de personnes en blouse blanche et gants blancs. Des dégustations nous sont proposées à chaque étape de fabrication. De quoi assouvir nos fantasmes de plaisir gustatif, tellement sollicités par toutes ces odeurs, et le spectacle de ce chocolat fondant au sortir de buses qui s’en vont remplir des petits récipients moules à géométrie variable ; ensuite une raclette vient lisser le surplus. Après bien sûr un temps de refroidissement, chaque pièce de chocolat finie est emballée délicatement à la main !

Les « imparfaits », sont déclassés (env. 1 à 2 % de la production), et sont en partie vendus dans certaines boutiques, ou donnés à des associations caritatives et également au personnel.
Des bacs extrêmement contrôlés pour le suivi des commandes, les dates de conservation ; en effet, les chocolats et autres spécialités de Puyricard ne contiennent aucun additif, colorant ou conservateur. La période de grande activité se situe bien entendu pour la fin de l’année (env. 50% du C.A.) et où l’on fait appel à des saisonniers.

Nous ne partirons évidemment pas sans avoir fait ample provision de toutes ces merveilles, ce qui prouve que nous restons de grands enfants, et c’est tant mieux.

Michèle Maignal / Oct.2009


Carpentras
03-10-09

Parce que nous sommes des gens sérieux ( ? ! ) nous décidons de nous investir dans le tourisme industriel. Et là, à Carpentras, nous ne serons pas déçus. D’abord parce que notre guide conférencière, Elodie, est un remarquable puits de sciences.

Evidement rien de moins romantique ou artistique qu’une ancienne graineterie industrielle.
Abandonnée depuis des décennies, immense, sombre, pleine de toiles d’araignées et de poussière ! Mais c’est là où on prend la mesure de ce que des générations bien avant nous ont su faire et accepté de travailler dans des conditions difficiles à concevoir à notre époque. Parce qu’il faut imaginer ce que toutes ces machines engendraient comme bruit et comme poussière.

La graineterie date de 1911 et a su profiter du train qui passe à Carpentras depuis 1862 pour exporter dans l’Europe entière. A une époque 30 à 35 personnes y travaillent, plus 12 représentants et 30 courtiers. Et jusqu’à une certaine période jusqu’à 1000 tonnes par an. Puis un premier déclin en 1960 et en 1970 jusqu’à la fermeture définitive. Inscrite au supplément de l’inventaire des monuments historiques, elle devrait être transformée en écomusée, après réhabilitation et remise en état de l’électricité. Pour la petite histoire : la liaison passagers Carpentras/Avignon devrait être rétablie d’ici 2013.

La vocation de cette graineterie était le décorticage et le traitement des graines de toutes sortes : sainfoin, luzerne, orge, tournesol, épeautre, lavande et autres lentilles et pois chiches, toutes productions de cette région du Comtat Venaissin très agricole. Mais la plus intéressante étant le psyllium, dite « puce » de par son aspect et connue encore de nos jours pour ses vertus médicinales (digestives). Hélas cette plante n’est plus cultivée en France et la production vient essentiellement de Pologne.

Comme il fait très sombre et pour nous permettre de comprendre toutes les explications de démonstration de toutes les machines, au rez-de-chaussée, nous sommes armés de lampes de trappeurs très puissantes. Les machines sont anglaises, allemandes, une française, et une américaine avec des rouleaux en velours qui sert au lustrage du riz (de Camargue of course !).

Pour accéder au premier et deuxième étage, des escaliers genre échelles de meunier : silos, élévateurs à godets, trieurs, toboggans à vis, souffleries, etc. Au deuxième étage un tout petit « laboratoire » où sont analysées les graines pour déterminer de leur utilisation et destination. Une « nursery » pour les faire germer sous cloches (genre ventouses de notre enfance !).

Nous ressortons à l’air libre et partons pour notre prochain R.V. : la fabrique artisanale de berlingots, Confiserie du Mont Ventoux, fondée en 1946.
Et, oh ! surprise, une fabrique ultra moderne, claire à milles lieues de ce que nous supposions. Nous entrons par la boutique, un éblouissement, un régal pour tous les gourmands/gourmets : odeurs, couleurs, le tout dans des bocaux, sachets, boîtes colorées, et autres petits paniers garnis. Nous savourons des yeux les pâtes de fruits, calissons, bonbons à la réglisse et à la gomme verte, et autres nougats, meringues, pralines, et bien entendu les berlingots de toutes les couleurs.

Le terme de berlingot aurait comme origine l’italien « berlingozzo », tarte italienne plate et sillonnée de lignes de couleurs. Il semble que le Pape Clément V au XIVe S., bon vivant, ait été l’artisan de l’essor en France dans le Comtat Venaissin de cette confiserie, où quantité de fabriques ont perpétué cette spécialité pendant des siècles. A savoir que dans les années 40 / 50 on fabriquait 2000 tonnes de berlingots par an

Le berlingot ayant une image un brin surannée et vieillotte, nous serons plus que surpris par le maître des lieux qui nous accueille dans son laboratoire : jeune, sympa, costume blanc de pâtissier, très pince-rire et l’air heureux de nous accueillir. Etant le troisième de la génération de la dynastie il est tombé tout jeune dans la marmite et nous aurons droit à une démonstration digne d’une émission de télévision de grand style, magicien du berlingot :

Formule de base : sucre, eau, sirop de glucose, et on récite une formule magique en la mettant dans une grande bassine en cuivre. On laisse bouillir jusqu’à 160° puis on étale sur le marbre : on laisse un peu refroidir, on ajoute colorant et arôme puis on plie et replie la pâte ; pour les stries blanches uniquement une boule de cette pâte travaillée et appliquée en fins filaments sur la surface de la préparation de base sur le marbre. Ensuite on fait un ruban, que l’on étire dans une « boudineuse » et que l’on passera dans une machine à découper genre hachoir à viande de nos grands-mères. Tout cela artisanal et dans une ambiance de bonheur de ceux qui aiment leur métier et ont le don de le faire savoir.

Après nos achats de friandises, prochaine étape : le restaurant « L’hibiscus » de l’hôtel Safari. Cette plante magique est partout présente : dans de magnifiques jardinières, décorations, et jusqu’aux très beaux sets de table. Un cadre super, une cuisine raffinée, un chef de grande allure et de grand talent !

Ensuite, rien de tel qu’une bonne flânerie au bord de l’Auzon, d’autant plus que le temps s’y prête. Le parking où nous avons R.V. s’appelle Fenouil, du nom du monsieur très malin et entreprenant, propriétaire du château de la Roseraie, qui a eu l’idée d’une fabrique de ferblanterie permettant la conservation des fruits et légumes de la région ce qui a fait sa fortune.

L’Auzon prend sa source à Flassans et se jette dans le Rhône après Orange ; et il a des caprices comme nombre de cours d’eau de la région, comme par exemple en 1992 l’Ouvèze à Vaison la Romaine et bien d’autres qui ont provoqué tant de dégâts et de morts même à Aix en Provence (dixit Denis qui le souligne de façon véhémente !).

A une époque la ville comptait 17 couvents, tous vendus à la Révolution, un quartier de la tannerie jusqu’au 19ème siècle, et bien sûr des moulins à eau maintenant disparus. Près du pont, une chapelle N.D. de la Santé du 15e S. avec à côté l’Hermitage qui « accueillait » les pestiférés. En 1720, le 3 août, la cloche sonne et, grâce aux prières, « la grande peste ne passe pas » ; tous les ans depuis la cloche sonne à cette date en souvenir de ce miracle.

Notre promenade nous amène jusqu’au canal (dont l’eau vient de la Durance). Celui-ci ne s’est pas fait sans mal. Depuis très longtemps on s’emploie à créer des canaux dans la région, St Julien près de Cavaillon étant l’un des premiers. Mais les habitants de Carpentras s’y opposent, considérant qu’il ne servirait à rien. Pourtant la maladie des vignes, le phylloxera, et vers 1850 la maladie du ver à soie ont eu raison de leur résistance, la région devant se tourner vers de nouvelles cultures très gourmandes en eau. Et surtout il aura fallu l’obstination d’un M. Giraud, de Pernes les Fontaines, qui s’inspirera des plans d’un ancien ingénieur visionnaire qui n’avait pu mener en son temps son projet à bien. Et l’inauguration du canal en 1857 se fera non pas à Carpentras mais à Pernes les Fontaines.

Carpentras (carpentorax : ville des chars) abrite aussi un ancien aqueduc. Notre visite s’achève par le grand parc, anciennement lieu d’un important marché chaque jour différend : maraîcher, oiseaux, cochons, moutons, etc. Carpentras reste la ville où le 27 novembre le cours officiel des truffes fait référence.

Autre curiosité à noter : une église comporte l’inscription « Liberté Egalité Fraternité » sur son fronton, comme à Aups dans le Haut Var, et paraît-il aussi dans tout le Comtat Venaissin.

Pour conclure, une journée réussie pleine d’enseignements et de bonheur comme nous les aimons. D’ailleurs Florys a adressé à toutes les dames organisatrices de la sortie un message de félicitations. Merci pour elles.

Michèle Maignal
Octobre 2009

vendredi, octobre 30, 2009

Balade dans Antibes ...




Antibes
6 sept.09




Bien entendu les Grecs sont passés par là : Antipolis signifie « la ville en face », de Nice en l’occurrence, ce que nous expliquera avec son charmant sourire notre guide-conférencière, Cécile.
Port de commerce et ville fortifiée à la frontière franco-savoyarde, elle deviendra française sous Henri IV. Par la suite Vauban, encore lui, toujours génial, entreprendra de grands travaux pour fermer l’anse et structurer le port qui menaçait de s’ensabler. Le port actuel ne compte plus que deux bateaux de pêche, mais est devenu le premier port européen de plaisance avec 1600 anneaux au total, sans compter l’annexe dite « port des milliardaires » pour les gros bateaux, dépassant en capacité tous les ports de la côte. Cela vous fait-il rêver ?

Dans la vieille ville, découvrons quelques curiosités : une maison avec masques, des portes sculptées (avec porte et personnages en relief), une charmante petite place avec un micocoulier très ancien à cinq branches. Près des tours carrées dites « sarrasines », la cathédrale, qui n’a plus d’évêque depuis longtemps, et la chapelle dite « des gardes » parce que des fidèles de la garde de Napoléon y furent enfermés après le retour de l’Ile d’Elbe. Antibes étant restée fidèle au roi, une colonne érigée non loin de là relate cet événement avec l’inscription de 1818 : « Antibes ne sortira jamais de ma mémoire », réponse du roi à la députation du collège électoral du Var du 1er octobre 1815.

Dommage de ne pas avoir pu visiter le musée Peynet. Antibes compte aussi sa commune libre dite du Safranier, avec ses rues en pentes très fleuries à escaliers artistiquement pavés. Bien entendu elle n’abrite plus que fêtes et folklore ; mais romantisme pas mort, en sa mairie très symbolique les nouveaux mariés viennent se redire « oui » une seconde fois ! Charmant non ? J’allais oublier : nous aurons droit à une photo de « famille Normande » auprès d’un ancien lavoir.

Ensuite, les choses sérieuses : le Musée Picasso au Château Grimaldi. Maintenant Picasso, le Maître, ne devrait plus avoir beaucoup de secrets pour nous. Après l’exposition Cézanne/Picasso au Musée Granet, la visite du château de Vauvenargues, nous sommes imprégnés de sa vie et de ses œuvres. Picasso, incontournable, certainement. Incontesté, c’est peut-être moins sûr, n’en déplaise à ses thuriféraires et autre laudateurs.

Picasso vécut à Antibes pendant une petite année en 1946 et le conservateur du Musée Grimaldi laissa à sa disposition une pièce comme atelier en lui demandant de la décorer.
D’où des œuvres gigantesques, tout en symboliques, comme par exemple « les clefs d’Antibes », peintes sur le mur, puis d’autres grands tableaux, dont un sur plaque fibro-ciment au Ripolin, très coloré aux personnages mythologiques, appelé « La joie de vivre ».

A cette époque Picasso peint sur quantité de supports variés et inattendus: Ripolin sur papier marouflé, toile réutilisée, sur bois de chêne , Ripolin et graphite ou fusain. La plupart des thèmes tournent autour de la mer et des poissons, poulpes, soles, murènes, etc. et surtout les oursins dont nous retrouverons le thème décliné quantité de fois. Ensuite une galerie de photos de Michel Sima illustrant sur le vif la vie et le travail de Picasso, puis une série d’œuvres et dessins graphite sur vélin d’Arches et une salle dédiée aux faunes.
La dernière salle Picasso nous permet d’admirer un nombre incroyable de céramiques, sous vitrines, de toute beauté et époustouflantes de créativité. Et là chapeau, c’est une merveille.

La visite se terminera par la salle Nicolas de Staël, peintre d’origine russe, torturé qui finira sa vie si jeune et si tragiquement. Dernière toile inachevée de grande dimension « Le grand concert ». Il y a certainement un symbole dans ce titre.

Heureusement la terrasse du restaurant où nous déjeunerons est ombragée. Le repas est délicieux, de qualité, le service super sympa, efficace et dynamique.

Maintenant nous allons affronter les antres de la chaleur de la Verrerie de Biot . C’est un monde un peu surréaliste, en dehors du temps, où l’homme reste le maître de la matière et qui unit le présent et le passé. Entreprise du patrimoine vivant ce qui induit des critères d’un savoir faire, haute technicité, implantation et notoriété anciennes.

Les fours servant à la fusion du verre ne s’arrêtent jamais ; lors d’un défaillance d’un four, on un construit un autre à côté pour assurer la continuité. La composition du verre : silice, soude potasse et chaux. Tous les outils ont une spécificité bien codée et immuable ce dont nous aurons la démonstration in situ puisque nous assisterons à la fabrication, devrions-nous dire création, genèse de pièces de verrerie, uniques tout en répondant à des impératifs de fabrication et de perfection selon la charte de la Verrerie.

Les verriers travaillent en duo sous nos yeux admiratifs : la boule de verre incandescente, soufflée, modelée, recuite, etc. La spécialité de la Verrerie de Biot étant « le verre à bulle » la technique est deux fois plus compliquée. On assiste à une sorte de ballet de pas de deux où chacun donne la réplique sans dialogue mais dans la complicité . Nous admirons leur savoir faire, leur calme. Il faut savoir également qu’ils sont payés au résultat !

Le boutillage : Pendant leur temps de pause les ouvriers peuvent fabriquer des pièces selon leur imagination et qui sont vendues pour eux. Evidemment la maîtrise du procédé est très longue : le gamin, le verrier et enfin au bout d’env. huit ans le maître verrier. Avant la révolution le maître verrier avait droit au titre de chevalier et autres souffleurs au titre d’écuyer. Tout ceci fut aboli lors de la nuit du 4 août 1792 ! Pourquoi ?

Marketing oblige, la marque étant déposée (depuis 1961) toutes les pièces sont identifiées gravées dans les articles verriers. La Verrerie de Biot a depuis longtemps permis la création d’œuvres d’inspiration provençale, comme par ex. des flaconnages de parfum Molinard. De l’artisanat à l’art nous irons admirer les créations uniques et fantastiques du maître verrier Jean-Claude Novarro. Œuvres incroyables de complexité dans la beauté et dont certaines ont demandé jusqu’à plusieurs mois pour leur achèvement.

Après la fascination, le passage obligé par la boutique d’exposition et de vente. Beaucoup de belles choses, mais surtout une curiosité : le verre dit du cavalier, dont le pied est une boule ronde en forme d’anneau permettant de l’accrocher à la selle ; avec une version beaucoup plus grande et sophistiquée pour le champagne de Mme de Pompadour !

Nous nous quittons, encore éblouis d’avoir pu toucher du doigt ce que nos générations précédentes, nos ancêtres, ont su maîtriser la matière en la sublimant pour réaliser de telles merveilles, unissant la technique et la poésie.

Michèle Maignal Septembre 2009

jeudi, octobre 15, 2009

Le pot aux roses à Antibes le 6 septembre 2009


ELLES prennent le groupe à témoin: Quelques modestes sculptures juste ébauchées...


Mais ELLES oublient de dire que ce château est propriété familiale





ELLES ont mis à quai leur vieux bateau de pêche, le "LUCIEN" mais c'est un leurre, au loin on voit nettement leur yacht....







Et puis on approche du marché où toutes les tractations louches sont possibles dans la cohue...










Et là, on les surprend en flagrant délit, avec un témoin ou une complice???? Des échanges glauques..





Il faut se rendre à l'évidence! Il y a des signes extérieurs de richesse qui ne trompent pas.






Merci quand même, cette sortie était formidable!

Jacqueline Chab
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jeudi, septembre 24, 2009

Pic nic 2009, d'après Michèle ...

Pic-Nic 2009

Pour la troisième année nous nous retrouvons au Château de la Mignarde pour un pique-nique champêtre.
Châtelains d’un jour , nous y prenons goût : d’abord parce que le cadre est magnifique et surtout l’accueil des hôtes y est tellement simple, chaleureux, sans ostentation. On s’y sentirait presque chez nous … Le château a belle allure et le parc plein de charme : magnifiques grands arbres plus que centenaires, escaliers et bancs en pierre, hautes statues un peu partout et longues allées ombragées menant à un grand bassin dans le fond du parc.

Par moment je me prends à rêver à ces époques où les femmes portaient de jolies robes fleuries, légères, avec une capeline ou une ombrelle faisaient tourner la tête de beaux messieurs galants, attentionnés qui leur disaient un compliment et leur contaient fleurette … Hélas ces temps sont bien révolus !!!

Cette année il nous a fallu apporter non seulement notre casse-croûte, notre bonne humeur et notre enthousiasme, mais également nos tables et nos chaises. Alors là attention !

Nous avons commencé à déballer et la pagaille s’est installée. Les tables : des petites, des grandes, des rondes, des carrées, des qui tenaient avec des vis et s’écroulaient dès qu’on s’appuyait dessus , etc. Fous-rires assurés. On se serait cru dans une colonie de vacances pour adolescents. Mais Evelyne et Jacques ont réussi non sans mal à canaliser notre côté potache et nous nous sommes installés en cercle avec la table de nos hôtes au centre.

L’apéritif, offert par l’association, était comme d’habitude copieux et de qualité. Cakes, crudités, gougères, et autres gourmandises, le tout accompagné d’un petit cocktail servi par un Jacques souriant et attentionné..

Nous avons déjeuné, tranquillement, à l’abri du soleil, dans une ambiance de bon aloi et conviviale, avec au menu ce que chacun avait apporté. Lamentation de notre voisine : « on a oublié le fromage ! ». Celui-ci retrouvé dans le fond du panier était aplati comme une galette ; elle nous en offre une lichette comme étant du camembert, lequel, après « expertise », s’est révélé être du brie. C’est dire que même des Normands grand cru peuvent se tromper.

Ceci étant, les choses sérieuses vont commencer, et attention pas de dérobades : Coco et Christian nous ont concocté comme d’habitude des épreuves de remue-méninges assorties de jeux divers et variés et nous nous sommes regroupés par équipes tirées au hasard.

Il nous a fallu tout d’abord répondre à plein de questions pièges. Nous nous en sommes bien sortis, avec un bémol : nous avons calé sur le pénis des oiseaux !!! Comme quoi on peut être modernes et avoir des lacunes dans certains domaines !!!

Ensuite chaque équipe a dû interpréter et mimer une chanson proposée dans les jeux chalenges. Nous avons pu donner libre cours à notre imagination et avons bien entendu eu droit à des scènes cocasses, voire hilarantes. Nos loufoques prestations ont d’ailleurs été enregistrées par Christian pour la postérité. Chaque équipe devait donner une note aux autres, ceci en toute impartialité.

La bicyclette de Yves Montand, Les marchés de Provence de Gilbert Bécaud, Bambino de Dalida, La moto de Edith Piaf, ainsi que Un Gamin de Paris ont été plutôt malmenés mais la conviction et le cœur y étaient.

Pour départager les équipes, une séance de chamboule-tout était prévue, avec des balles tellement légères que ça partait dans tous les sens. Pour corser le tout, des troublions ont essayé de tricher : contestations, discussions, palabres et arguties en tous genres tout cela évidemment dans la plus franche gaîté.

Pour conclure, on s’est encore une fois bien amusés. Merci encore à toute l’équipe qui a su si bien organiser ces divertissements ; on est prêts à recommencer !

Avant de partir nous avons eu droit à une flûte de champagne offerte par nos hôtes à qui nous disons également un immense merci.

Michèle Maignal

Juillet 2009

mardi, septembre 22, 2009

vendredi, juin 05, 2009

Le premier groupe en visite à Vauvenargues lundi 1 juin







Chut, ne le dites pas, mais la dernière photo était interdite car prise depuis l'intérieur du château.
Ceci mis à part c'était une belle journée enrichissante.
Jacquelin Chab

samedi, avril 25, 2009

Sortie de St Paul de Vence, by Michèle ...

Saint Paul de Vence

Saint Paul tout court. De Vence, c’est juste pour le distinguer des 57 autres communes de France portant le même nom. Au grand dam des Saint Paulois, les deux villes étant plutôt du genre sœurs ennemies, grandes rivales de toujours. Le nom n’est pas dû en honneur du grand Saint, mais d’une famille Saint Paul qui a donné son essor et son identité au village.

Au début, il y a très longtemps arrivèrent en Provence les Grecs qui apportèrent la vigne et les oliviers. Puis les Romains, leur administration et les routes pour le commerce. Ensuite, hélas, les envahisseurs barbares.

Bâti comme tout village de Provence sur un piton rocheux, une première enceinte fut édifiée au 12ème siècle pour se protéger des convoitises des voisins, des catapultes médiévales, et surtout de la peste qui sévissait de manière endémique au Moyen Âge.

La deuxième enceinte date du 16ème siècle. L’invention du canon transformant les données de combat et de défense, on décida d’ériger une grande muraille avec un bastion à chaque coin. Le chantier dura plus de dix ans : en effet, le responsable de son édification étant tombé amoureux fou d’une belle aux yeux verts, détruisait la nuit une partie du travail pour faire durer le plaisir. C’est Pénélope au masculin. Magnifique !

Une anecdote savoureuse : des Provençaux s’en allèrent aider François Ier à guerroyer contre son ennemi juré Charles Quint. Saint Paul s’en revint avec un trophée de guerre, un canon que l’on installa avec fierté à la porte d’entrée principale de la ville. Vence, vexée, n’eut de cesse que de vouloir s’en emparer ; l’affaire fut bien entendu éventée et, la saison aidant, tous les habitants furent sollicités pour manger le maximum de cerises, garder les noyaux avec juste un peu de pulpe bien rouge couleur sang pour servir de projectiles avec le canon. « L’ennemi », s’enfuit dépité et déconfit.

A la fin du 19ème siècle, grand nombre de fortins de la région furent détruits. Mais le maire de l’époque trouva les bons arguments pour réussir à sauvegarder les remparts : empêcher les maisons de risquer de tomber sur l’à-pic et selon une jolie formule garder le charme de la ville « vaisseau de pierre entre eau et lumière ».

En cours de route vers les remparts je tombe en extase devant une statue de Folon, merveilleux dessinateur, peinte, poète aérien. A partir des remparts, admirable point de vue panoramique sud Italie ; en contre-bas, le cimetière, là où est enterré Chagall bien que Juif ; sur sa tombe pas de croix, mais quelques pierres, réminiscence de la Fuite en Egypte.

Chagall, l’une des figures phares de Saint Paul : né en Biélorussie en 1909 d’un grand-père fermier et d’un père poissonnier, d’où peut-être le poisson comme un des thèmes récurrents de ses œuvres. Il n’eut de cesse que de venir en France promettant à ses parents de revenir les voir régulièrement, ce qu’il fit. D’abord à Paris, ses amis peintres lui vantèrent la lumière du midi, il s’y installa et y vécut plus d’un quart de siècle.

Saint Paul doit beaucoup sa renommée à la Colombe d’Or, simple café restaurant racheté par Paul Roux, fils d’agriculteur, qui le rebaptisa et en fit un rendez-vous d’artistes impécunieux qui le payaient comme ils le pouvaient avec des « peintures » devenues maintenant des « œuvres » de valeur inestimable !

Après une courte promenade dans les rues pittoresques avec de jolies boutiques, une rapide visite à l’église, déjeuner au Caruso (sans le chanteur). La salle étant petite, le repas d’ailleurs délicieux, se déroule dans un joyeux brouhaha (parce que le problème dans ce cas, c’est que moins on s’entend, plus chacun crie fort). Pour une fois nous n’avons pas besoin de manger avec un lance-pierres parce que nous avons le temps avant notre R.V. de l’après-midi.

Saint Paul est indissociable de la Fondation Maeght de renommée mondiale. Marguerite , originaire de Cannes, et son mari Aimé, lithographe qui se lia d’une grande amitié avec Bonnard. Ils eurent deux fils, Adrien, qui perpétue l’œuvre de ses parents, et Bernard mort de leucémie en 1953. Lorsqu’ils achetèrent le domaine ils en gardèrent la petite chapelle qu’ils dédièrent à Saint Bernard en souvenir de leur fils. Nous apprenons aussi que Jean Moulin, préfet et grand résistant, possédait une galerie d’art à Nice. Lorsqu’il fut arrêté les Maeght firent tout leur possible pour sauver le maximum des œuvres.

A partir de Bonnard et de ses nombreux amis artistes, ils eurent la révélation de ce que cet art sous toutes ses formes nouvelles transgressait une époque désormais révolue. Ils créèrent cette fondation en forme de village où chaque artiste devait pouvoir y trouver son univers personnel. D’ailleurs les architectes dont Luis Sert, Gropius, Paul Ubac, travaillèrent leur concept en étroite collaboration avec les artistes. Tous les grands noms y sont présents : Braque, Léger, Miro, Chagall, Giacometti et beaucoup d’autres connus ou moins connus représentatifs de cette évolution de notre société de l’après-guerre.

A l’entrée du domaine, une fresque murale de Tal Coat, une fontaine en aluminium aux bras articulés animés (genre clepsydre) du Belge Pol Bury, des mobiles (stabiles) de Calder.

Notre jeune guide-conférencière, d’origine vénézuélienne, d’où son accent charmant, nous explique que l’architecture est conçue comme une composante idéale pour le œuvres exposées : toits aux formes arrondies, puits de lumière qui les optimisent sans besoin d’apport de lumière artificielle.

Après un patio ouvert dédié à Giacometti, à l’extérieur dans les jardins la nature et les sculptures forment un tout dans un univers qui les intégrèrent et les absorbent. Des sculptures monumentales de Miro, « oiseau lunaire », « oiseau stellaire », statue « avec fourche » (le père était agriculteur). Au-dessus d’un bassin, « l’œuf avec visage » qu’il faut regarder dans le reflet de l’eau ou à l’envers. Et là nous avons droit à une remarquable prestation cocasse de Patricia et Colette qui regardent l’œuvre à l’envers à travers leurs jambes. Photo immortalisée grâce à Denis, notre photographe Tintin.

Impossible de citer tous les artistes peintres ou sculpteurs contemporains qui y trouvent leur place dans cet univers dédié à l’art moderne. En expositions temporaires, nous découvrirons Jacques Monory et ses tigres rugissants, et en préparation Hans Hartung, l’un des principaux représentants de l’art de l’abstraction lyrique.

Michèle Maignal

Avril 2009

samedi, avril 18, 2009

Sauvons notre rosé de Provence !

Notre rosé est menacé, donc nos repas de sorties Aminop aussi ...
Alors vite rdv sur : http://www.coupertuelerose.com/





Sur www.domainelagoujonne.fr
Le webmaster d'Aminop vous l'assure... là, c'est du vrai rosé !

cB


vendredi, avril 17, 2009

Petit jeu



Bonjour Aminopiennes et Aminopiens,
Nous rentrons d'un séjour et nous vous demandons de trouver notre pays ou notre région d'accueil.
Pour vous aider voici deux photos.
Nous attendons vos réponses.
A bientôt pour les réultats.
Les Corses d'AMINOP

jeudi, avril 02, 2009

et puis










On va recycler la piscine...





Faire du co - moturage











On a peut-être obtenu un contrat avec EDV, Electricité du Vietnam










Et puis enfin .. prier!





Ja et Dan Chab

Le Vietnam donne des idées






Même retraités, on a cherché un emploi....

mercredi, avril 01, 2009

Nous, on se prépare à la crise ...

Tourves le 01/04
un peu de viande ...


Un peu de légumes ...

Et vous, vous vous préparez comment ?
Racontez nous, épanchez vous sur ce blog ...


signé "oukala"

PS: il parait que certains rentrent d'un gd voyage en Asie, peut on espérer des textes et photos ?

mercredi, janvier 21, 2009

Galette à la Sainte Baume ...


Sainte Baume Janv.09


Premières retrouvailles de l’année.

Après les festivités de Noël, fin, d’année, Nouvel An, avec enfants, petits-enfants, famille, amis de tous horizons, l’absence étant un des piments de la vie, nous nous retrouvons comme toujours avec plaisir. Le choix de la Sainte Baume avait un côté un peu mystique.

Une petite déception : en arrivant à la Sainte Baume, nous attendions un paysage tout blanc ; hélas, la neige avait fondu plus que prévu et la féerie n’était pas au rendez-vous. Tant pis, dommage.

Même les retardataires patentés, tout le monde est arrivé à l’heure, et nous nous sommes regroupés comme des poussins frigorifiés autour de notre mère poule Evelyne, parce que nous avons dû attendre la fin de la messe qui a duré plus que prévu.

Et puis nous sommes enfin entrés dans le réfectoire, immense salle avec un alignement de tables : et là, j’ai replongé dans mes années de pensionnats sans fin, froides et sans espoir de chaleur et de vie. Le repas a été de la même couleur, i.e. sans intérêt.

Mais heureusement bien entendu avec les Normands pas question de sinistrose :

Bernard, jamais à court de bonnes idées, nous a concocté un petit trou normand de derrière les fagots comme nous ne sommes plus sûrs d’en déguster à l’avenir.
Il nous a demandé de livrer nos appréciations sur un feuillet et nos commentaires ont été à la hauteur de notre enthousiasme : du vrai, du pur, du pas frelaté, de l’authentique, du goulayant, juste ce qu’il fallait pour réchauffer nos gosiers et nos esprits qui ont pu s’échapper vers nos vertes prairies et nos vertes années. Que l’on se rassure, la modération a été de mise, parce qu’il n’aurait pas été question que les conducteurs redescendent de la Sainte Baume en prenant les virages en ligne droite !!!

Evidemment, notre très chère Présidente avait prévu et acheté les galettes des rois, pour sceller la convivialité, le but de notre Amicale. Après moult négociations avec les Frères, elle a réussi à les faire réchauffer et bien entendu, délicieuses et nous nous sommes régalés.
Pas de galettes des rois sans fèves : une photo de famille a attesté le couronnement de tous les rois, avec couronne s’il vous plait, et les reines pas en reste brandissant leur trophée.

Il va sans dire que beaucoup avaient plus ou moins projeté de faire, après le repas, une petite promenade vers la grotte tout là-haut, ce qui en est resté pour tous au stade des bonnes intentions ! Alléluia !!!

Salut et à bientôt

texte de Michèle Maignal